Description :
Avec un parc de 12 ha en plein centre ville, une histoire de 7 siècles à raconter, 67 m linéaires d'archives bientôt accessibles, l'hôpital de Tonnerre n'est pas anodin dans l'histoire de la ville de Tonnerre, mais aussi pour le territoire, et l'évolution de la médecine en occident.
La salle des malades du XIIIe siècle impressionne par ses dimensions. Pourquoi un si grand hôpital pour une ville de cette taille ?
Au XIIIème siècle, royauté rimait avec charité, et toute personne de haut rang se devait d'aider les pauvres afin d'assurer sa paix après la mort : Marguerite de Bourgogne écrivait dans la charte de fondation : Quiconque meurt en pêché mortel ira au feu éternel et celui qui sera sans pêché en la gloire éternelle avec les anges. Le malade entrait dans cet établissement avec sa condition de pécheur. Les enfants trouvés, les vieillards étaient recueillis, et les pèlerins en route pour Saint-Jacques de Compostelle pouvaient passer la nuit.
Le musée hospitalier, au Pavillon Dormois, réinterprète par une scénographie chronologique l’évolution du site dans son contexte urbain. Art religieux, matériel médical, reconstitutions des aménagements (chambre de malades, bloc opératoire…) sont mis en valeur afin de révéler les secrets sur les soins prodigués au corps et à l’âme, au fil des 7 siècles d'existence de l'hôpital.
Accessibilité :
handicap moteur
Description :
Visites guidées de l'hôtel-Dieu à 14h00 et 16h00.
Description Longue :
## Un hôtel-Dieu du 13ème siècle :
Avec un parc de 12 ha en plein centre ville, une histoire de 7 siècles à raconter, 67 mètres linéaires d'archives bientôt accessibles, l'hôpital de Tonnerre n'est pas anodin dans l'histoire de la ville de Tonnerre, mais aussi pour le territoire, et l'évolution de la médecine en occident. La salle des malades du XIIIème siècle impressionne par ses dimensions. Pourquoi un si grand hôpital pour une ville de cette taille ?
Au XIIIème siècle, royauté rimait avec charité, et toute personne de haut rang se devait d'aider les pauvres afin d'assurer sa paix après la mort : Marguerite de Bourgogne écrivait dans la charte de fondation : Quiconque meurt en pêché mortel ira au feu éternel et celui qui sera sans pêché en la gloire éternelle avec les anges. Le malade entrait dans cet établissement avec sa condition de pécheur. Les enfants trouvés, les vieillards étaient recueillis, et les pèlerins en route pour Saint-Jacques de Compostelle pouvaient passer la nuit.
Le musée hospitalier, dans le Pavillon Dormois, réinterprète par une scénographie chronologique l’évolution du site dans son contexte urbain. Art religieux, matériel médical, reconstitutions des aménagements (chambre de malades, bloc opératoire…) sont mis en valeur afin de révéler les secrets sur les soins prodigués au corps et à l’âme, au fil des 7 siècles d'existence de l'hôpital.
La visite inclut l'exposition temporaire Résonance de la couleur de Caroline COPPEY.
[Source: Ministère de la Culture](http://journeesdupatrimoine.fr/)
Conditions :
5€ et 4€
Conditions Tags :
Tarif préférentiel